Le 04 septembre le Préfet du Morbihan a prononcé le rejet du SCOT de la communauté du pays d’AURAY.
Péché d’orgueil ? « à TOUT VENANT » laisse imaginer que son secrétaire n’est pas étranger à cette prise de position.
Bulletin spécial du 21 septembre 2009, le menu est complet :
concomitance suggérée entre la distribution du dernier courrier ATV et la prise de décision du Préfet,
dénonciation de l’incohérence de la procédure jusqu’aux oreilles de qui ? Cela n’est pas précisé,
rédaction insidieuse qui peu à peu laisse à penser que l’échec pour le Pays d’AURAY est la faute d’un très vilain petit canard,
cerise sur le gâteau, en remède, sans doute pour la digestion, en solution finale, un propos récurrent, la demande de démission du maire actuel pour le remplacer par un maire houatais de droite, la couleur politique du conseil général plutôt fidèle à la Majorité présidentielle.
Une bien mauvaise cuisine.
Mais la farce a tourné et le soufflé se dégonfle lorsqu’on lit l’explication de Monsieur Bernard Desmarest, chef du service urbanisme et littoral à la Direction départementale de l’équipement « Le projet n’est pas assez précis et n’encadre pas suffisamment le développement des communes » : « Ce qui manque au projet sont des orientations politiques fortes… ». (Ouest-France du 19 septembre 2009)
Du rôle du petit poucet, HOUAT, rien ? Ouf, sur le caillou on reprend sa respiration, ce n’est pas l’apocalypse et la réflexion du PLU suit son cours.
Au fait, avec en tête Lorient (socialiste-première division), aucune équipe municipale du Morbihan (toutes couleurs confondues), ne nous a contactés pour se plaindre de difficultés liées à sa sensibilité politique.
C’est rassurant, la vision bananière de notre République n’est pas un sentiment partagé !
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